Bruno Le Maire est formel : le taux des prêts garantis par l’État (PGE) sera particulièrement avantageux pour les entreprises. Dans une interview accordée aux Echos, publiée le mardi 25 août, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Reprise a déclaré que dans le cas des très petites entreprises (PME) et des petites et moyennes entreprises (PME), elles devraient fluctuer entre 1 et 3 %, en fonction de la durée de l’extension de leur PGE.
Toutefois, les banques ont initialement demandé une fourchette d’environ 3 à 5 % pour augmenter les prêts garantis. « Nous sommes collectivement intéressés par le fait que les PME puissent respecter leurs délais de remboursement et se rétablir », explique Bruno Le Maire. Au cours des trois dernières années, nous travaillons intelligemment avec les banques sur tous les sujets. » De bonnes relations qui ont conduit à la réduction des frais liés aux incidents bancaires et au lancement du PME.
Lire également : Comment emprunter plus que 33% ?
Les prêts à long terme
« Nous voulons continuer à travailler de manière constructive avec un secteur financier essentiel pour relancer notre économie », ajoute le responsable de Bercy. Il a également évoqué l’introduction de prêts longs pour les PME, « qui auraient des niveaux d’endettement trop élevés, ce qui freinerait leur développement et leur investissement ».
L’objectif est de leur permettre de continuer à se développer, grâce à « des prêts participatifs à long terme d’une durée d’au moins sept ans, qui disposeront des fonds propres des entreprises mais sans participation à leur gouvernement », explique le ministre. À cette occasion, l’exécutif prévoit d’offrir sa garantie allant jusqu’à 3 milliards d’euros, afin que les entreprises puissent lever 10 à 15 milliards d’euros en prêts à long terme.
A lire aussi : Comment calculer le ratio coût matière ?
Les homologues
Si le coût de ces prêts reste indéfini, il est déjà certain qu’il y aura des homologues environnementaux, notamment : « Nous sommes confrontés à une crise sans précédent. Pour que l’économie revienne, nous devons prendre des risques. L’État a fait tout son possible pour soutenir les entreprises et les employés depuis le début de la crise et continuera de faire tout son possible », déclare Bruno LeMaire.