Le rendement du capital employé (ROCE) est un indicateur clé de la performance financière. Il est souvent utilisé au sein des groupes pour évaluer les performances d’une filiale ou d’un centre d’avantages sociaux. C’est également un indicateur clé pour les analystes boursiers.
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Plan de l'article
Le concept de la rentabilité
La rentabilité est un concept plus complexe que rentabilité. Il fait référence à la relation entre un résultat obtenu et capital investi (ou engagé).
D’un point de vue purement financier, l’objectif d’un investissement, financier ou opérationnel, est de maximiser la rentabilité (création de valeur) ou le retour sur le montant engagé.
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Il se distingue :
- Le rendement économique d’un projet ou d’une entreprise calculé à partir du capital engagé trouvé dans les actifs du bilan, rendement du capital employé ;
- rendement financier sur investissement dans actions ou capital, performance des actionnaires.
Il existe deux approches pour évaluer la rentabilité,
- Rentabilité, raisons économiques ou financières basées sur les documents comptables du bilan. C’est l’une des étapes du processus d’analyse financière. Ils sont utilisés pour suivre la rentabilité
- d’une activité ; évaluer la rentabilité des flux de trésorerie. Le rendement d’un investissement particulier est nécessairement évalué à long terme en fonction de ses flux de trésorerie. Un investissement se traduit par un déboursement initial ou une série de décaissements initiaux et votre revenu se traduit par des écarts de revenus au fil du temps.
Méthode de calcul du ratio de rendement économique
Une charge d’impôt sur les sociétés calculée au taux actuel sur ce résultat d’exploitation est généralement déduite du résultat d’exploitation. Calculé après impôts, le taux de rendement peut être directement comparé au coût moyen pondéré du capital, qui représente l’attente de rentabilité de tous les bailleurs de fonds, calculée après l’impact fiscal.
Comme pour tout rapport, il existe différentes méthodes de calcul :
- Lorsque l’entreprise effectue des investissements en dents de scie (un an avec un investissement très élevé suivi de plusieurs années avec peu d’investissements), il est préférable de prendre, par dénominateur, la valeur brute des immobilisations. Sinon, le résultat ne serait plus comparable année après année. Dans ce cas, le l’excédent brut d’exploitation est pris en compte dans le numérateur (également avant amortissement). D’autre part, si les dépenses en capital sont relativement stables d’une année à l’autre, la valeur nette des immobilisations reste une base de calcul fiable ;
- Au sein des groupes, le capital encouru est pris en compte pour la valeur moyenne de la période de référence du résultat d’exploitation (par exemple, le moyenne entre le début et la fin
- Certaines immobilisations peuvent ne pas être prises en compte parce qu’elles ne contribuent pas directement au résultat d’exploitation, exemples de titres de capitaux propres. En cas d’écart d’entrée, la société peut ou non intégrer cette immobilisation incorporelle dans des immobilisations, selon qu’elle souhaite évaluer le rendement de l’ensemble de son investissement ou simplement ses performances opérationnelles.
Indicateur de performance économique globale
De nombreux groupes choisissent ce ratio comme indicateur pour évaluer la performance économique globale d’une filiale ou d’un centre de profit où des objectifs ont été fixés.
Comme le montre le diagramme suivant, cette relation résume tous les leviers d’action de la performance économique :
- Améliorer le contrôle de la rentabilité
- des positions nécessitant un fonds de roulement
- Optimisation des dépenses en capital.
Il est vrai que le chef d’une entité au sein d’un groupe a rarement une autonomie totale sur les dépenses d’investissement. Si ces dépenses sont déterminées par rapport à la société mère, au moins à partir d’un certain montant, le dirigeant de l’entité a voix et voix. Il peut également limiter les investissements par diverses actions opérationnelles : maintenance préventive des équipements, organisation des rotations d’équipes, externalisation d’activités non stratégiques qui consomment du capital engagé, …
Un calcul différent ?
Les dépenses financières ne sont pas prises en compte dans la mesure du résultat, car elles ne sont pas liées à la performance économique.
Le ratio de rentabilité économique est un indicateur « Synthétique », il est utile de le diviser en deux éléments pour expliquer l’évolution : rentabilité et rotation du capital compromis.
Ainsi, deux entreprises de différents secteurs d’activité peuvent avoir la même rentabilité économique mais l’obtenir différemment :
-
- société A, en distribution, a une marge relativement faible mais un chiffre d’affaires élevé de son capital engagé ;
- d’autre part, l’entreprise B, dans l’industrie lourde, a un résultat d’exploitation plus élevé, mais un chiffre d’affaires inférieur du capital engagé étant donné la l’importance de leurs investissements et de leur BFR ;
Le diagramme suivant montre comment, sur la base des ratios de rentabilité et du chiffre d’affaires du capital employés, le chef d’une entité opérationnelle revient aux différents leviers d’action opérationnelle pour améliorer la performance économique. Ces leviers d’action opérationnels, de nature très variée, sont spécifiques à chaque activité.
Un bon rendement économique améliore la structure financière
Le chef d’une entité opérationnelle a souvent du mal à comprendre la signification et l’intérêt d’un tel pourcentage, qui détermine cependant le montant de sa prime de fin d’année. Cependant, vous comprenez généralement votre intérêt après qu’il a été démontré que les résultats les services économiques sont au service de la structure financière.
Le diagramme suivant montre comment le ratio de rendement économique contribue à améliorer la structure financière.
- L’amélioration des résultats opérationnels contribue à améliorer les capitaux propres grâce à la réserve de profit ;
- Le contrôle des postes de fonds de roulement et de dépenses en capital limite le capital engagé et donc le besoin de financement extérieur, y compris la dette financière.
- On voit ici le renforcement de la structure financière en améliorant le ratio de levier financier (ou engrenage), de la dette nette par rapport aux capitaux propres. Ce ratio est primordial dans les décisions de crédit des prêteurs et les analystes financiers.
Au contraire, la détérioration du ratio de rentabilité la performance économique, bien sûr, dans une détérioration du ratio de effet de levier financier : stagnation ou diminution des capitaux propres, des ressources augmentant jusqu’à l’endettement financier.
Comment évaluer la rentabilité économique ?
Le taux de rendement économique moyen diffère selon l’industrie. Le taux de Par conséquent, la rentabilité d’une entreprise ne peut être évaluée que par rapport à d’autres entreprises du même secteur. Les critères qui expliquent les différences de taux de rendement sont les suivants :
- L’attente de la rentabilité des actionnaires en fonction du niveau de risque qu’ils perçoivent dans l’entreprise a un impact sur le prix de vente et, entre eux, sur le taux de rendement économique ;
- L’existence d’un avantage concurrentiel permettant d’obtenir un rendement économique supérieur au coût moyen pondéré de Capital (WPC). Cependant, un écart aussi favorable entre la rentabilité économique et la CMPC est difficile à maintenir au fil du temps, car l’entreprise sera copiée jour par d’autres entreprises à la recherche de rendements élevés (banalisation progressive
- de l’offre) ; Ainsi, une entreprise possédant une quantité élevée d’immobilisations productives (papeterie industrielle, société de logistique portuaire,…), aura un rendement économique a priori inférieur. Cette société utilise généralement le financement d’actifs (leasing) et des ratios de dette supérieurs aux normes communément acceptées. La part inférieure du capital augmente son rendement au niveau souhaité par les actionnaires.
Dans l’exemple ci-dessus, la rentabilité économique de 8 % est inférieure à l’attente de rentabilité des actionnaires, par exemple de 15 %. La part de la dette financière (60 %), combinée à un écart favorable entre le rendement économique et les coûts de la dette post-impôts de 2 %, offre un rendement des capitaux propres de 17 %.